Rassembler, exiger des mesures de progrès social
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A ce jour, nous n’avons pas le résultat de l’élection présidentielle. Ceux du premier tour sont fort inquiétants : les partis traditionnels se sont effondrés, le taux d’abstention (30%) est particulièrement important pour les jeunes (18-34 ans) et l’extrême-droite atteint un score record.
L’extrême-droite apparaît masquée mais le passé et le présent (Hongrie, Brésil, Pologne…) montrent bien comment elle développe le racisme, s’attaque aux droits fondamentaux et porte divisions et haines. Son accession au pouvoir ferait courir de graves dangers à notre pays.
Emmanuel Macron et les politiques libérales menées ont provoqué colère et désespérance., favorisant la progression de l’extrême droite. Mais des forces de progrès social ont aussi réussi à rassembler une partie non négligeable de la population, notamment chez les jeunes des quartiers populaires qui ont été nombreux à retrouver le chemin des urnes. Cette dynamique donne de l’espoir et montre qu’il est possible de porter haut et fort des exigences de progrès social et de rupture avec le modèle libéral qui a tant fracturé notre société.
L’heure est maintenant à la lutte, plus que jamais. Première étape : le 1er mai doit rassembler ces forces et au-delà pour exprimer le rejet des idées d’extrême-droite et l’exigence de mesures de progrès social.
Si Macron est réélu, les retraités sauront lui rappeler avec force son engagement d’augmenter les pensions de 4% et exiger un rattrapage des sommes perdues depuis 2017.
La réunion du G9 du 26 avril décidera des modalités de l’action.
Marylène Cahouet
La vie militante ne s’arrête pas à la retraite ! Au contraire, les retraités du SNES-FSU participent activement aux mobilisations en cours (protection sociale, dépendance etc) et apportent leurs analyses à des dossiers intergénérationnels.
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