Réunion en mixte : présentiel et visio

Ont participé : SNUEP, SNEP, SNETAP, SNES, SNICS, SNESUP, SNUTER, SNUIPP, SNASUB, SNUTEFI, EE, UA.

Invité : FGR-FP

Cette rentrée est lourde d’inquiétudes, mais aussi chargée d’espoir avec les mobilisations qui s’annoncent ( 23-9, 1-10, 5-10) et qu’il est capital de réussir.

Sur le plan international, l’été s’est terminé par l’arrivée des Talibans au pouvoir en Afghanistan avec son cortège d’horreurs contre la population notamment contre les militants, les femmes, les intellectuels…Démission, impuissance des puissances occidentales ? Les deux ? C’est l’échec de l’impérialisme américain comme gendarme mondial ? Ce qui est évident, c’est l’attitude scandaleuse de Macron face aux réfugiés. Les différentes manifestations des femmes afghanes sont d’autant plus remarquables dans ce contexte.

En France et dans le monde, la période est marquée par les catastrophes climatiques : tremblement de terre, sécheresse ou inondations qui ont causé bien des ravages.( Haïti notamment où la population est déjà victime de la misère)

  • on peut faire le constat de la démission du gouvernement en dépit des discours et des mises en scène médiatisées et loin des promesses de Macron
  • nous entrons dans une période électorale : Macron-Le Pen avec une gauche une fois de plus divisée
  • la crise sanitaire n’est pas terminée (même si elle recule en métropole) mais ce qui caractérise la période, c’est la poursuite de la politique régressive de Macron sur le plan social et sur le plan des libertés collectives et individuelles.

De fait, Macron et le patronat se servent de la crise sanitaire pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salariés. (droit de grève par ex., discours de Marseille) Il se sert de l’épidémie pour étouffer la démocratie. Le quoi qu’il en coûte est fini pour les salariés, retraités, jeunes et le gouvernement remet en lumière ses mesures les plus régressives :

– assurance chômage

– retraite

– autonomie : quelle loi ? Mais Brigitte Bourguigon lance un « concours » sur une nouvelle appellation des EHPAD !

– poursuite de la destruction des services publics. On pourrait prendre moult exemples dans la santé par ex. ou l’attaque de Macron à Marseille : 50 directeurs pourront nommer leurs enseignants

– aucune mesure salariale pour les agents de la Fonction Publique ( gel du point d’indice), mais des insultes.

Les retraités sont logés à la même enseigne alors que leur situation se dégrade chaque jour davantage ?

21 % de la population vivent sous le seuil de pauvreté et l’inflation reprend avec la valse des étiquettes sur les denrées de première nécessité ( blé), logement (une avancée cependant avec l’encadrement des loyers dès 2022 à Bordeaux, Lyon, Montpellier après Paris et Lille), énergie, transports, mutuelles ( la baisse de la rente COREM : moins 12,6 % au 1-1-22, est un des meilleurs arguments contre la retraite à points)

De leur côté, les multinationales affichent des profits sans précédent et les géants du CAC 40 ont dégagé près de 57 milliards d’euros de profit en 2020, tout en profitant des aides publiques en France sans contrepartie et ce, alors que la perte de souveraineté industrielle provoque des ravages et la mise en chômage partiel de salariés par ex. das l’automobile.

L’été a vu naître un mouvement inédit avec les manifestations du samedi : mouvement hétéroclite avec des anti-vaccins, les autres anti passe sanitaires, les autres contre Macron, avec la présence prégnante de l’Extrême-droite et des théories irrationnelles et complotistes. C’est certes l’expression de la colère chez beaucoup de manifestants mais surtout la somme d’individualismes revendiquant une liberté individuelle illimitée au détriment des revendications collectives. Ce mouvement doit interroger les forces politiques de gauche mais aussi nous interroger en tant que forces syndicales.

Ces forces syndicales doivent faire la preuve qu’elles incarnent l’intérêt général. C’est tout l’enjeu des mobilisations, dont celle du 1er octobre notamment, qui s’inscrivent dans cette perspective.

Pour le 1er octobre :

3 axes: Service Public, pouvoir d’achat, système de santé.

Les personnes âgées portent des revendications fortes. Pas d’allusion au Passe sanitaire ( idem pour l’appel du 5), mais la réaffirmation de la nécessité de moyens pour l’hôpital, de la levée de la propriété privée des brevets qui empêche la diffusion des vaccins dans les pays pauvres, l’accès à la vaccination pour toutes et tous…

Une question s’impose : lien avec le 5 ?

– le 1er est considéré comme un tremplin

– mener un travail de conviction pour que ça n’aboutisse pas à un choix

Septembre et Octobre sont des mois décisifs, notamment pour les retraités : PLFSS, groupe de travail sur la PSC : prévention, solidarités …

SFR et FSU : nous devons rappeler que les retraités font partie du mouvement social. Il faut compter sur et avec eux.

Débat :

– problème de la proximité des différentes manifestations à venir.

– demande de rencontre avec le mouvement mutualiste pour instaurer un débat.

– le représentant de la FGR-FP nous indique que pour les mêmes raisons, le Pôle des retraités ( 260 000 adhérents : Poste et Télécoms, Officiers mariniers, Sous-officiers de réserve, Police, Gendarmerie,FGR-FP, ) appelle aussi à manifester le 1er octobre.

Congrès :

  • Thème 4 : ont participé : C. Rivé, M. Cahouet, M-F. Le Marec avec D. Bourgoin (actif SNUTER)

unité syndicale : originalité du groupe des 9 depuis 2014, qui regroupe des syndicats ou associations de retraités du public comme du privé

place de la FGR-FP et implication des militants de la FSU dans cette organisation. La FGR-FP a une position originale et tout à fait intéressante : elle est avec la FSU la seule organisation du G9 qui porte les revendications des retraités de la Fonction Publique. Elle est en relation avec des associations, notamment celles du Pôle des retraités, ce qui permet d’élargir le cercle de nos partenaires. Nécessité de poursuivre ce travail.

place des SFR : le projet de texte prend acte d’avancées : échanges plus fréquents avec le Secrétariat, invitations aux débats du BDFN, rencontres nationales trimestrielles des SFR enclenchées malgré la pandémie…Des questions restent en suspens : pas suffisamment de mise en commun des publications, pas de mise à jour régulière des listes, pas encore de fabrication d’un matériel spécifique…

protection sociale : l’investissement des actifs est indispensable. La SFR unanime a proposé la création d’un secteur « protection sociale », constatant que ces questions à cheval sur les secteurs « Situation des personnels » et « Fonction Publique-Alternatives » sont peu traitées et que les groupes de travail actifs/retraités n’ont jamais fonctionné. La proposition a suscité de vives oppositions. Après plusieurs séances, un paragraphe de compromis a été retenu avant validation par le CDFN d’octobre :« La prise en charge des enjeux liés à la protection sociale doit être améliorée au sein de la FSU. Les modalités doivent en être interrogées : coordination entre secteurs existants, groupe de travail spécifique, secteur spécifique ? L’avenir de la protection sociale complémentaire et du 100 % sécurité sociale impose notamment de construire ensemble les revendications fédérales. »

Peu après, Benoît Teste a proposé la création d’un groupe associant les responsables des deux secteurs concernés avec les représentants de la SFRN pour traiter des questions brûlantes de la protection sociale complémentaire et la préparation du PLFSS 2022. Le groupe se réunira juste après le prochain CDFN.

  • Thème 3 : ont participé aux travaux de rédacteurs.trices : D. Rallet et J. Lecoffre

Il n’y a pas vraiment eu de débat. Les termes basiques sont inscrits . La FSU ne s’est doté ni des moyens ni de la réflexion suffisante pour se déterminer. On a aussi un travail à faire pour mettre quelque chose de réel derrière tous les termes.

La PSC a été introduite dans ce thème. Est-ce que ça fait partie de ce thème ou du thème 2  ( métier)

Débat :

  • Pour faire émerger des réponses concrètes derrière les termes ( protection sociale, PSC…) il est d’autant plus urgent d’avoir un outil qui permette de travailler. Faire valoir notre demande d’un secteur protection sociale qui puisse faire des propositions à la FSU. Est-ce que c’est la composition de la FSU faite de syndicats de métiers qui doivent être défendus en priorité qui rend si difficile une telle création ? Mais si on veut que les actifs continuent à se syndiquer lorsqu’ils partent à la retraite, il faut faire quelque chose.

Création d’un secteur : rythme de réunions, régularité, cadre précis…

question politique des décharges (seulement pour les actifs)

à quel besoin répond-il ? À quoi sert-il ?

Nous n’avons pas de bilans des secteurs au congrès. La discussion doit s’ouvrir

  • Que fait-on des mandats votés au congrès : le 100 % sécu ? Il faut absolument faire une campagne de défense de la sécurité sociale que ce gouvernement veut démanteler au profit des assurances privées.
  • Qu’est-ce que la crise historique change dans notre façon de réfléchir et d’agir? Comment avance-t-on de nouvelles idées, de nouvelles stratégies? La crise actuelle a démontré la sécu à 100 %: vaccination, tests, congés cas contacts…Dans quelle mesure cette réalité peut-elle se confirmer dans la santé en général ?

Les syndicats doivent dépasser leur champ d’action professionnel

  • En conclusion, la SFRN accepte bien sûr de participer au groupe proposé par le Secrétaire Général. Dans la période de préparation du Congrès National, les SFR participeront aux débats sur les enjeux actuels et à venir de la protection sociale et les meilleurs outils permettant à la FSU d’y faire face.

FGR-FP

L’hospitalisation de Marc Le Disert l’empêche d’assumer pleinement ses responsabilités dans la période. Les militant.es du SNUIPP s’organisent pour participer au travail du Bureau National et notamment pour préparer la prochaine Commission Exécutive Nationale prévue fin septembre. Le prochain congrès qui aurait dû se tenir au printemps 2022 pourrait n’avoir lieu qu’au printemps 2023.

Questions diverses :

  • une manifestation nationale à Paris pourrait être envisagée début décembre : la SFRN y est plutôt favorable.
  • La création d’une lettre électronique pour tous les syndiqués retraités de la FSU est évoquée. Il y a eu jusqu’à maintenant un manque de temps pour avancer sur ce projet.
  • FGR-FP : le prochain congrès qui aurait dû se tenir au printemps 2022 n’aura lieu qu’au printemps 2023.

Stages :

  • fonctionnement des SFRD : 20-21 octobre 2021 au SNES , 42 avenue d’Ivry13éme
  • Journées d’automne : 18-19 novembre 2021: SNUIPP, rue Cabanis Paris
  • représentants de la FSU dans les CDCA : 7-8 juin 2022

Il faut aussi penser à une AG des SFRD aux environs du mois de mars

POUR : 29 septembre : cahier spécial congrès

10 octobre : cahier spécial congrès

8 décembre : n° 237 : Pour Retraités

Prochaines réunions : Ca SFRN : vendredi 22 octobre de 10h à 12h en visio

SFRN : lundi 8 novembre de 10h à 17h aux Lilas

Bienvenue sur le blog des retraités du SNES-FSU.

La vie militante ne s’arrête pas à la retraite ! Au contraire, les retraités du SNES-FSU participent activement aux mobilisations en cours (protection sociale, dépendance etc) et apportent leurs analyses à des dossiers intergénérationnels.

Contact enretraite@snes.edu