Des délégué·es efficaces et impliqué·es
La place et le rôle des retraité·es dans le syndicat se confirment, même si on peut encore faire mieux ! Les retraité·es étaient en nombre dans l’équipe d’accueil et d’organisation. Nous pouvons saluer leur efficacité et leur dynamisme car une fois encore, le congrès a été une belle réussite.
En revanche, les retraité·es n’étaient pas très nombreux (pas aussi nombreux qu’on pourrait l’attendre) au congrès puisqu’un tiers des académies n’avaient pas de retraité·e dans leur délégation. Certes, l’académie de Bordeaux en avait trois mais c’est un cas exceptionnel!
Nous avons eu une réunion le mardi en fin d’après-midi qui nous a permis de nous retrouver mais le temps a été bien court, trop court. Il me semble que nous étions une vingtaine avec les membres de l’organisation. Chacun s’est présenté et nous avons surtout parlé de l’action du 26 plus que des thèmes du congrès.
Une participation importante en amont
Les thèmes B et C concernaient plus directement les retraité·es. Il n’y a pas eu de véritables discussions sur protection sociale, fin de vie, retraites, santé … car les textes d’entrée en commissions avaient déjà retenu tout ce que les congrès académiques avaient proposé. Peu de retraité·es sont ainsi intervenu·es en plénières. Il faut signaler ici le rôle joué par le collectif d’animation national qui, en transmettant les amendements votés par les premiers congrès, a permis d’uniformiser nos propositions. A permis surtout que beaucoup d’académies aient des mandats sur ces sujets. En effet, le rétrécissement sur 3 thèmes n’a pas simplifié le travail. Je prends un seul exemple, celui de la fin de vie qui était présent dans deux thèmes. Il a fallu l’éclaircissement de Marylène en commission du thème B pour qu’on comprenne cette double place. Mais les congrès académiques étaient terminés !! A Lille, nous avions copié-collé notre amendement !
Autre difficulté rencontrée : le nombre de questions ouvertes qui ont pu conduire les rapporteurs à ne rien proposer tant les textes reçus étaient divergents ! Il ne semble pas cependant que ce cas de figure ait été fréquent.
Même si les retraité·es étaient présent·es et si Claude Courivaud a pu annoncer en tribune l’action du 26 mars, il n’était (presque) jamais rappelé les pensions dans les diverses revendications et dans les discours de Sophie Vénétitay. Il nous reste encore du chemin à parcourir …
Un congrès dynamique
Enfin, comme dans tous les congrès, il y a de grands moments d’émotion et de partage. J’en cite quelques-uns pour cette année : la présence en force des camarades du 93, l’appel des profs de lettres et de maths et surtout les interventions des syndicalistes étrangers (Hongrois, Italienne, Ukrainienne, Québecois, Argentin …) qui ont évoqué les situations difficiles pour l’éducation dans leurs pays (même s’ils ont évoqué aussi des luttes victorieuses).
Enfin, émotion aussi quand la salle a chaleureusement applaudi Marylène Cahouet pour son dernier congrès comme rapportrice. Une page se tourne et c’est toujours émouvant.
Agnès Huret
La vie militante ne s’arrête pas à la retraite ! Au contraire, les retraités du SNES-FSU participent activement aux mobilisations en cours (protection sociale, dépendance etc) et apportent leurs analyses à des dossiers intergénérationnels.
Contact enretraite@snes.edu